Restaurant (53)
Catégories enfants
Le restaurant "Le Vivarais" est tenu par le MOF Williams Jacquier et sa fille Audrey. Sa cuisine s'inspire de la cuisine traditionnelle revisitée du bouchon lyonnais. Cependant, ce chef a su innover en apportant son expertise dans les cuissons et dans la complexité des saveurs à marier pour obtenir des plats gustatifs. Actuellement, sa fille Audrey œuvre à perfectionner sa cuisine dans la lignée de son père.
Il est présenté sur la carte et aux menus des plats de la cuisine de bistro comme les fameuses quenelles à la sauce nuantua mais aussi des plats comme le Suprême de volaille fermière des Dombes aux morilles. Les produits cuisinés sont en provenance locale et la volaille est achetée aux Halles Paul Bocuse. Au niveau des menus, il faut compter à déjeuner en semaine avec le menu du marché (entrée + plat + dessert du jour) 23 €, le menu "cocotte" est à 29 € et le menu "cuisine en scène" à 39 €.
Le 4 octobre 2019, dans le cadre de l'opération "Tous au restaurant", il était proposé un menu à 29 € sur le principe 1 menu acheté = 1 menu offert. Nous sommes arrivés à 13h au dernier service. La réservation par La Fourchette était bien enregistrée. On nous installe à une table, on prend tranquillement un apéritif puis au bout de 5 min d'attente, on nous présente l'assiette de l'entrée "Crème de potimarron aux éclats de châtaigne et truffade". L'assiette est généreuse, au palais on recense un velouté de potimarron avec un croquant apporté par les éclats de châtaigne.
Au niveau du plat, le "suprême de volaille au vinaigre de vin vieux" est un plat réussi. La chair était cuite à la bonne température, sa saveur en bouche était gouteuse et la chair était fondante. La sauce relevée l'ensemble. La purée tamisée était un vrai régal.Sur ce plat, nous avons bu un verre de Brouilly (vin du beaujolais) à 5 €.
Au niveau du dessert, on nous a servi l'une des spécialités du chef, le "gâteau de riz". Le dessert était délicieux avec le zeste d'orange confit. Nous sommes gourmands, des parts un peu plus grosses auraient été parfaites.
En résumé, une excellente table où le service est assez rapide. Notre déjeuner a duré environ 45 minutes. La cuisine est goûteuse et le chef est venu à chaque table s'entretenir avec sa clientèle.
Le Vivarais 1 place Gailleton 69002 Lyon Tél: 04.78.37.85.15
Antonio MENDES DA PAULA
Depuis 2015, le restaurant Mirazur était aux portes du Top 10 des meilleurs restaurants an monde par le magazine anglais. En 2017, il est désigné comme le 4eme aux portes du Top 3 mondial. Enfin, en 2019, il est désigné sur la 1ère marche du podium.
Le chef Mauro Colagreco a appris la cuisine en 2001 à La Rochelle dans un établissement où l'on enseignait l'hôtellerie et la restauration. Au cours de son parcours d'apprentissage en cuisine, il a fréquenté les brigades chez les chefs comme Alain Passard, Bernard Loiseau, Alain Ducasse. En 2006, il ouvre son propre restaurant le "Mirazur" à Menton. Le magazine Gault & Millau le désigne comme la "Révélation de l'année 2006". En 2007, le Guide Rouge décerne sa 1ère étoile au restaurant. En 2019, le chef Mauro Colagreco obtient sa 3eme étoile.
La disposition du restaurant permet d'avoir une vue spectaculaire sur la baie, cependant les tables disposées au bord de la baie vitrée sont des tables pour seulement 2 ou 4 convives. La salle est bruyante et plusieurs clients se sont plaints de ce fait.
Au pays de la gastronomie française, la distinction d'un restaurant triplement étoilé correspond à une cuisine de l'excellence et d'un service impeccable. Depuis l'obtention des récompenses en 2019, il semble que le service et la cuisine connaissent des hauts et des bas !!!
Le chef produit ses légumes et ses aromates dans son jardin pour cuisiner les légumes frais de saison. Ainsi, le contenu des menus est dicté par la saisonnalité de la production du potager et des pêches en mer méditerranée par des pêcheurs locaux. Les poissons nobles de la gastronomie française comme le turbo, la sole, .. et les crustacés comme la langouste ne sont pas cuisinés alors que ces produits d'exception sont à la carte des restaurants triplement étoilés.
La cuisine est basée sur des produits locaux travaillés pour aboutir à des mets fins originaux comme la betterave cuite en croute de sel servi avec une sauce au caviar. La cuisine inventive du chef est à l'ouvrage chaque jour.
Dans ce restaurant, on propose deux menus: au déjeuner en semaine (du lundi au samedi) hors de la période estivale (de juin à août) le menu "Eveil des Sens" à 160 € en 6 plats. Le menu "Univers Mirazur" est proposé toute l'année à déjeuner et à dîner à 260 € en 9 plats. Le chef est le maître d'orchestre du contenu du repas. Au niveau des réservations, la communication autour de sa nomination a rempli le restaurant jusqu'au mois de décembre.
Mirazur 30 av. Aristide Briand 06500 Menton Tél : 04.92.41.86.86 E-mail: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Le N5 Wine Bar à Toulouse
Écrit par Super UserLe Bar à Vins "N5 Wine Bar" à Toulouse a été distingué par le magazine anglais "The Worl of Fine Wine" comme le meilleur bar à vins du monde en 2017 après avoir été élu meilleur bar à vins en Europe en 2016. Actuellement, l'établissement dirigé par Thomas et Anne Cabrol rassemble 3.300 références de vins avec un éventail assez large sur des millésimes à déguster. Les vins d'exception sont présents en vente au verre.
Le bar à vins possède l'un des plus vieux vins au monde. Le vin est présenté dans une bouteille en verre soufflé. Ce flacon provient d'une cargaison qui est restée au fond des océans pendant plusieurs siècles.
Les Amateurs avertis peuvent découvrir quelques trésors de la viticulture mondiale à travers les 100 cépages proposés à la dégustation.
Au niveau de la restauration, au bar, il est proposé des planches thématiques comme le jambon pata negra de bellota maison Garcia à partager à 18 € ou une planche de fromages à partager à 15 €. Il est proposé 500 vins au verre à partir de 4 €.
Au restaurant, on propose le menu "balade légumière" à 25 € et le menu "Voyage Terre & Mer" à 45 € en fonction de la saison. Parfois, il est proposé des dîners thématiques avec des produits comme le cochon noir de Bigorre, le Boeuf de Kobé, la truffe fraîche, ... Au niveau des vins, il est proposé 3 formules "Terroirs, Exceptions et 1er crus & grands crus" avec 3 ou 5 vins.
N°5 WINE BAR 5 rue de la Bourse 31000 Toulouse Tél: 05.61.38.44.51
Le mythique quartier des Halles était un lieu très vivant avec ses habitués. Aujourd'hui, la Brasserie Au Pied de Cochon continue à proposer une cuisine de brasserie axée sur le porc. Elle est ouverte 7 jours/7 jours et 24h/24h. La Brasserie a été ouverte en 1947 et son succès populaire en cuisine est venu avec son célèbre pied de cochon. Le décoration intérieure n'a pas évolué depuis 1990 où les étudiants des Beaux Arts sont venus refaire un bain de jouvence à l'établissement.
Au niveau de la cuisine, le chef Christophe Lemaire a fait évoluer la carte en proposant une cuisine orientée vers la "Bistronomie" avec l'entrée de nouveaux plats comme le Cabillaud rôti avec des coquillettes au jambon, le Filet de bar avec une émulsion aux coquillages, artichaut, riz croustillant.
Cependant, la cuisine ancestrale de la Maison n'est pas oubliée avec la cochonnaille à travers le Pied de cochon grillé ou le Pied de cochon farci. La brasserie propose des huîtres de chez Gillardeau.
Au niveau du dessert, pour les gourmands, on vous recommande "la Religieuse" la gourmandise du Curé de Saint-Eustache. Au niveau des tarifs, il faut compter environ 65 € pour la formule entrée + plat + dessert sans les boissons (6 huîtres Spéciales “Gillardeau” n°3, le Pied de cochon grillé Béarnaise et une Religieuse).
Brasserie Au Pied de Cochon 6, rue Coquillière 75001 Paris Tél: 01.40.13.77.00
L'évènement de la Fête de la Gastronomie axé sur le goût remarquable a lieu au début du Printemps. Il met à l'honneur les producteurs, le savoir-faire de tous les acteurs sur l'ensemble du territoire français. Il est regrettable que le site ne fonctionne pas !!!
On vous recommande d'utiliser le portail du ministère de l'Economie & Finances pour obtenir la liste des différentes manifestations sur l'ensemble du territoire français.
Le site La Fourchette s'est joint à l'évènement. En fonction des lieux, il y a quelques opportunités à saisir pour découvrir une excellente cuisine.
La maison de négoce de vins bordelais Duclot lance sa 8e édition "Carte sur table" du 15 mars au 15 avril 2019. Il est proposé de déguster chez les restaurateurs partenaires de l'évènement 15 grands crus bordelais aux prix pratiqués chez les cavistes.
Antonio MENDES DA PAULA
En région d'Occitanie dans les Hautes Pyrénées, Barèges est la station thermale la plus élevée des Pyrénées à 1600 m d'altitude. Au niveau géographique, il y a plusieurs lacs à proximité comme le Lac de Madamette. Le Pic du Midi et le Col du Tourmalet sont les attractions touristiques de la région.
L'Auberge Chez Josette existe depuis 1905. Ce bistrot de pays propose une cuisine de terroir où les produits locaux sont à l'honneur comme mouton AOC Barèges-Gavarnie, le porc noir de Bigorre. La garbure est préparée selon une recette ancestrale.
La carte affichée permet de connaître les plats du jour proposés. Le touriste de passage peut goûter une cuisine paysanne où les produits sont simplement cuisinés pour conserver les saveurs du terroir pyrénéen.
Parmi le choix proposé, la terrine de canard au foie gras est une belle découverte. L'assiette de charcuterie est aussi excellente pour les amateurs.
Au niveau des plats, nous avons apprécié le porcelet noir gascon roti. La viande était goûteuse et bien cuisinée en respectant la cuisson à point.
Au niveau des desserts, le choix est assez limité mais le dessert maison est toujours une belle réussite.
Auberge du Lienz Chez Louisette
Le Lienz
65120 Bareges
Tél: 05.62.92.67.17 E-mail: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Le chef Christophe Teillet indique sa volonté de proposer une cuisine de qualité où le goût est à l'honneur:
" L’Atable est un restaurant proposant une cuisine à la fois gastronomique et traditionnelle, qui permet aux clients de découvrir le goût et les saveurs de produits frais et de saison et d’un savoir faire authentique. Le renouvellement quotidien de la carte fait l’originalité de ce restaurant et empêche la routine de s’installer."
Sur le terrain, nous avons vérifié le samedi 14 juillet 2018 au cours d'un déjeuner la véracité de ces propos.
L'établissement propose plusieurs formules: le menu plaisir à 36 €, il comprend l'entrée, le plat, le fromage & le dessert, le menu détente à 32 € est identique en supprimant le fromage, le menu blanc sur réservation à 49 € est réalisé suivant l'inspiration journalière du chef. En semaine, du mardi au vendredi, il est proposé au déjeuner le menu atable à 23 € où l'on peut choisir entre deux options: entrée & plat ou plat & dessert.
Nous testé les deux formules "le menu plaisir" et "le menu détente". Au niveau de l'accueil, on nous installe rapidement à notre table. La salle est décorée de manière sombre. Pour nous faire patienter un moment, on nous apporte des amuse-bouches. Le serveur nous explique la préparation de ces bouchées. La commande est prise sur les différents choix possibles. Après une attente d'environ 20 minutes, les entrées sont servies pour la tablée. Chaque composition est expliquée. Dans l'ensemble, les entrées, les plats sont des réussites. On remarque dans les assiettes la fraicheur des éléments qui composent chaque met. Il y a le souci de présenter une assiette esthétique.
Au niveau des assemblages, le chef maîtrise sa cuisine inventive au niveau des saveurs. Il y a une belle recherche pour "marier" en bouche la texture et les arômes.
Cependant, il faut prévoir une certaine attente entre les services. La clientèle a le temps de déguster à son rythme la cuisine mais au fil du temps, il y a un brouhaha qui s'installe et qui devient gênant à la longue.
L'Atable 20b rue Raymond Poincaré 85000 La Roche sur Yon Tél: O2.51.36.21.35
Horaires: ouvert du mardi au samedi midi & soir
Antonio MENDES DA PAULA
Le Cellier Volnaysien
Écrit par Antonio MENDES DA PAULAEn Bourgogne vers Beaune, il y a une adresse qui circule chez les connaisseurs du Coq au vin, l'adresse du Cellier Volnaysien à Volnay. En 2016, de passage vers Meursault, nous avons tenté notre chance, le restaurant était complet sur le week-end. En 2017, nous avons réservé notre table le vendredi midi, il restait quelques places pour le déjeuner.
L'établissement est situé sur la place principale avant l'église. On peut stationner à proximité de la mairie. Lorsque le temps est clément, il y a quelques tables sur la terrasse pour prendre l'apéritif.
A l'intérieur de l'établissement, il y a une ambiance qui se dégage des différentes salles. On respire la cuisine du terroir bourguignon. Les personnes à table mangent avec en train cette cuisine de pays. Lors de notre arrivée vers midi, on nous installe à une table de type "bistro". La place est comptée dans toutes les salles.
Après nous avoir demandé si on prenait un apéritif, on nous apporte les menus. L'attente était assez longue pour prendre notre commande, environ 20 minutes. On opte pour la formule à 25 € où il y a en entrée les escargots et le jambon persillé et en plat le fameux Coq au vin.
Nous avons jugé l'attente encore assez longue pour préparer 4 assiettes dont deux de charcuterie et deux d'escargots de Bourgogne. Les entrées étaient correctes.
Après encore une certaine attente, le fameux plat arrive sur la table. Le serveur nous prévient que le plat est très chaud, il le place au centre de la tablée avec les pommes de terre. Le moment tant attendu est arrivé, est-ce que plat justifie notre déplacement ?
Tous les convives autour de la table se sont régalés. La viande est fondante en bouche avec sa sauce. Une super association bien maîtrisée. Les pommes de terre saucées sont plaisantes au palais. La cuisson a été parfaitement menée pour obtenir un coq goûteux et tendre.
Au niveau des desserts, la qualité gustative n'est pas remarquable mais c'est correct.
En résumé, ce restaurant est une excellente adresse à découvrir pour son plat "le Coq au Vin", il faut être patient pour le service et il est préférable de réserver une table.
Le Cellier Volnaysien 2 Place de l'église 21190 Volnay Tél: 03.80.21.61.04
L'Auberge du Père Bise était une adresse mythique de la gastronomie française. L'aventure a démarré en 1903 à Talloires avec le couple François, appelé le père Bise et Marie Bise son épouse. Puis leur fille Marguerite Bise reprend l'établissement en 1928. En 1931, sa cuisine inventive basée sur les produits du Lac d'Annecy se fait remarquer par les inspecteurs du Guide Michelin. Elle obtient sa première étoile en 1931. En 1933, sa cuisine est consacrée avec sa deuxième étoile. Son gratin de queues d'écrevisses était un de ses plats emblématiques. En 1951, elle obtient sa 3e étoile au guide Michelin qui consacre au firmament cet établissement hôtelier avec une restauration digne de la haute gastronomie française.
L'Auberge du Père Bise a conservé presque pendant 40 ans sa 3eme étoile jusqu'en 1987. En 2016, le Chef Jean Sulpice et sa femme Magali rachète l'établissement avec le projet de l'ouvrir après des importants travaux en mai 2017.Ce challenge culinaire nous rappelle à Lyon, le rachat réussi de l'établissement de la Mère Brazier par le Chef étoilé Mathieu Viannay.
Actuellement, les brigades du Bistrot et du restaurant sont en train d'élaborer leurs nouvelles cartes pour l'ouverture.
Le Bistrot propose un menu constitué d'une entrée + plat ou plat + dessert à 36 €, pour les plus gourmands, il y a le menu entrée + plat + fromage + dessert à 44 €. Il existe un menu enfant à 19 €.
Au restaurant gastronomique, le Chef Jean Sulpice propose son menu "Rivage" qui est servi en semaine et le dimanche soir à 90 €.
Notre reportage a eu lieu le jeudi 29 juin 2017, le temps était aux averses avec une température d'environ 20°. La visite sur le port de Talloire s'impose pour admirer le Lac d'Annecy qui est un petit joyaux dans un super écrin.
On aperçoit la terrasse du bistrot Le 1903 avec les tablées préparées. Aujourd'hui, le temps n'est pas favorable à déjeuner sur la terrasse à contempler le paysage.
A l'intérieur, à droite il y a le Bistrot Le 1903 en face de l'entrée c'est le restaurant gastronomique. Attention, le petit parking est réservé aux clients de l'hôtel. Il faut stationner dans le parking communal situé plus haut.
Au décor, on comprend toute de suite que nous sommes dans lieu où la cuisine se rapproche de la cuisine de bistrot ou de bouchon lyonnais. Les tables sont assez étroites et attention aux luminaires en cuivre, on se cogne ....
Nous sommes les premiers clients ce qui nous permet de bénéficier de l'attention du personnel de service en salle. On nous demande si on veut prendre un verre, on nous conseille un vin blanc de corse "Abbatucci". Le service s'est fait au verre. On se décide pour la formule complète "Entrée + plat + fromages + dessert" à 44 €. Sur la carte, il y a le choix entre plusieurs entrées et plusieurs plats. On se décide pour l'entrée le saumon cuit au sel. Après une petite attente, on nous sert les deux assiettes de saumon.
Le saumon est fin et gouteux. L'assaisonnement est maîtrisé, le mariage avec la chair du saumon est une belle réussite. La petite pointe de citron donne un peu de pets au plat.
Au niveau du plat, il a été choisit une pièce de veau cuit dans le sel et la fameuse quenelle. Au niveau de la pièce de veau, la viande était tendre. Le jus d'accompagnement était excellent. Au niveau de l'accompagnement de légume, il y avait deux propositions, j'ai opté pour une purée fumée. Au niveau gustatif, l'assemblage de la viande avec la purée fumée n'était pas le meilleur assemblage. Le fumé est trop prononcé en bouche. Au niveau du vin, on opte pour un verre de Côte de Nuits.
La quenelle est servie avec le riz. La personne qui a gouté la quenelle est un lyonnais pure souche et amateur de la bonne quenelle. Il a reconnu que cette quenelle était un agréable moment de table.
L'assiette de fromages est servi directement à table. La présentation est plaisante. Au niveau des fromages, nous sommes dans les fromages de ce terroir alpin.
Au niveau des desserts, le choix est assez étendu mais on opte rapidement pour un Saint Honoré. On nous sert un Saint Honoré traditionnel, on aurait aimé une formule revisitée plus légère.
En résumé, l'entrée et les plats sont des vrais plaisirs de gourmet, c'est la bonne formule à prendre dans ce bistrot. Au niveau des vins, le vins blanc corse était très agréable, le vin rouge "Côte de Nuits" n'apportait aucun plaisir en bouche. Un simple beaujolais village aurait été nettement mieux sur les plats.
Au niveau de la facturation, le verre de vin blanc Corse est facturé 9 €, le verre de Côte de Nuits à 8 €, la bouteille d'eau gazeuse Vals 6 €, le café 3,90 €
Pour la petite histoire, on nous a facturé 3 bouteilles d'eau de 75 cl .... à la place d'une bouteille !!!
Bistrot Le 1903 & Restaurant Jean Sulpice 303 Route du Crêt, 74290 Talloires-Montmin tél: 04.50.60.72.01 E-mail: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Le magazine Gault & Millau vient de décerner le titre convoité de "Cuisinier de l'année" 2018 avec 4 toques et une note de 18,5/20.
En Bretagne du Nord vers le Cap Fréhel, il y a la commune de Erquy avec son port de plaisance à proximité du golf Blue Green à Pleneuf Val André.
Une halte s'impose au restaurant bar Le Vivier où l'on cuisine les Fruits de mer et la coquille St Jacques. La terrasse est orientée vers le port de plaisance.
La cuisine est réalisée à partir des produits locaux comme les huîtres de la baie d'Arguenon. Le poisson frais et les fruits de mer sont proposés au menu du jour. La mayonnaise est produite en cuisine.
Les plateaux de fruits de mer sont copieux. On apprécie cette cuisine de pays où les produits ont du goût.
Les amateurs apprécient les crabes et les étrilles. Ici, on sent la chair fraîche du jour.
Le plat " brochette de coquilles St Jacques" au beurre d'agrumes est une belle découverte. La St Jacques est bien cuite et l'assaisonnement rehausse le délicat goût de la St Jacques.
Les différents plats de poissons sont bien maîtrisés. Le "couscous de la mer" est aussi une belle découverte avec différents types de poisson et des épices méditerranéennes. Ce plat nous fait voyager.
En résumé, ce restaurant a l’accueil souriant et chaleureux, spécialisé dans les poissons et les fruits de mer . Il dispose d’une terrasse couverte (et chauffée en cas de soirées fraîches), avec une magnifique vue sur le port, la mer et les bâteaux.
Le Vivier 64 rue du port 22430 Erquy Bretagne tél: 02.96.72.34.24
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Salsa Rosa Bistro
Écrit par Super UserLe bistro SALSA ROSA a été créé par un brésilien João Carlos e Márcia Fonseca Regressaram qui a plusieurs établissements de restauration au Brésil. Son aventure portugaise est un joli succès. La cuisine proposée est à base de produits frais portugais et espagnol. Il est situé à proximité du Parc de Santa Gertrudes où est implanté le Musée Calouste Gulbenkian.
Il est important de réserver sa table car l'établissement dispose de seulement 18 couverts. On peut réserver sa table via le site de La Fourchette. La cuisine proposée est un mélange entre les plats brésiliens et portugais.
Le décor est simple. L'établissement n'a pas dépensé des fortunes dans les éléments de l'Art de la table. L'espace entre les tables est le minimum comme pour l'espace entre les convives à table. Il y a quelques tables de 4 places. L'accueil est correct, il se fait en langue portugaise et anglaise.
Le menu proposé est en portugais. Il n'y a pas une version française proposée. Dans ce bistro, on pratique soit la formule, entrée + plat, soit plat + dessert.
Nous allons prendre la formule "Plat + dessert". Nous sommes pas tentés par le poisson, on demande des explications sur l'origine des viandes et on se décide sur 3 viandes: le porc local, le veau et le bœuf. Au niveau des tarifs, le prix d'un plat oscille entre 14 € et 18 €. Ce prix pratiqué est cher pour le Portugais.
La commande est prise pour les plats et nous prenons un verre de vin rouge. La carte des vins portugais n'est pas très étoffée, il y a environ le choix entre 6 vins rouges et 6 vins blancs au verre. Le prix est compris entre 4,5 € et 5,5 €/verre.
Au bout de quelques minutes, on nous apporte le verre de vin rouge et la bouteille d'eau minérale. Le service des plats est servi après une attente d'environ 25 mn. Chaque plat est copieux au niveau de la viande.
Par gourmandise, on commence par les deux tranches de boudins noirs, ils sont très goûteux. Au niveau de la viande de porc, elle surprend nos papilles par son goût au palais. En plus, elle est fondante. L'accompagnement de la purée haricot blanc est parfait sur ce plat avec la sauce légèrement épicée. Au final, un plat maîtrisé qui apporte un réel plaisir gustatif.
Au niveau du Veau et du Bœuf, on retrouve le même plaisir gustatif. La viande est très tendre. Les cuissons sont maîtrisées et on ressent au palais une viande goûteuse. Les rares légumes d'accompagnement sont aussi excellents avec le petit jus.
Au niveau des desserts, on se laisse tenté par des gâteaux au chocolat car il n'y a beaucoup de choix à la carte. Comptez 4,5 € à 5 € le dessert.
Le niveau est correct mais sans plus.
L'équipe de service et la brigade de cuisine sont jeunes avec le sens du Service et de la cuisine de qualité.
En résumé, une excellente adresse de bistrot à connaître à Lisbonne. On vient ici surtout pour ses plats et ses quelques vins portugais à découvrir.
Salsa Rosa Bistro
Avenida Conde Valbom 61 A
1050-053 Lisboa
Le Concours du Bocuse d'Or Lyon
Écrit par Super UserLe Salon International de la Restauration, de l'Hôtellerie et de l'Alimentation, le SIRHA, va se dérouler à Lyon du 21 au 25 janvier 2017. Cette année, cette nouvelle édition va accueillir trois événements majeurs de la Gastronomie mondiale: le Bocuse d'Or, la Coupe du monde de Pâtisserie et la Coupe du meilleur Traiteur du monde.
L'édition du concours du Bocuse d'Or a lieu seulement tous les deux ans. Cependant, chaque pays organise au cours de cette période sa sélection pour présenter ses meilleurs cuisiniers.Au final, 24 chefs sont sélectionnés pour représenter leur pays. Les épreuves ont eu lieu le mardi 24 & le mercredi 25 janvier. A l'insu des premières épreuves, les candidats finalistes aidés par leur commis vont s'affronter sur deux épreuves sur une durée totale de 5h35. La 1ère épreuve consiste à préparer le plat lyonnais revisité du "Poulet de Bresse aux crustacés" et la composition d'une assiette à base de végétal.
Un jury composé de 24 chefs de la cuisine mondiale va noter sur 100 points chaque candidat. En 2015, la Norvège était à l'honneur avec le chef Orjan Johannessen.
Les Concours
En 1987, le Chef Paul Bocuse lance un Concours international de la gastronomie à travers des épreuves de cuisine réalisées sur 2 jours sur les thèmes imposés et communiqués quelques mois avant le début des épreuves. Sur chaque continent, il est organisé des sélections pour désigner les 24 meilleures équipes finalistes. Au cours du mois de janvier, les épreuves finales se tiennent à Lyon dans la capitale des Gaules. Ce Concours s'appelle le Bocuse d'Or. Il est organisé tous les 2 ans.
Ce concours a déjà couronné Thibaut Ruggeri, Rasmus Kofoed, Geir Skeie, Fabrice Desvignes, Serge Vieira, Régis Marcon, Michel Roth, Jacky Freon, Yannick Alleno, ....
Le samedi 20 janvier 2018, il est annoncé le décès de "Monsieur Paul"à l'âge de 91 ans à son Auberge de Collonges-au-Mont-d'Or. Certains chefs du monde entier ont exprimé de la tristesse devant la mort de ce chef icône de la Gastronomie française à travers le monde entier. Les chefs actuels reconnaissent la vision moderne de la fonction du Chef. Le Chef est devenu un communiquant qui office en cuisine mais qui sait parler de sa cuisine dans les médias.
Pour Régis Marcon, Bocuse d'Or, "C'est un monument de la cuisine, c'est quelqu'un qui a mis en avant ce métier", Marc Veyrat "C'était un avant-gardiste, un visionnaire. il a effectué un travail énorme qui a rendu la gastronomie populaire. C'était un homme de la terre, il aimait la terre, il la respectait, il magnifiait le produit, il était contre une cuisine trop moderne." Alexandre Baumard "Si je suis étoilé, c’est grâce à lui. Il m’a tout appris : le travail, le respect, la hiérarchie". Aux Etats-Unis Éric Ripert ""Je suis très peiné par la perte du grand chef cuisinier Paul Bocuse. Je ne le connaissais pas personnellement, mais il m'a tout de même inspiré pour devenir un cuisinier quand je n'étais qu'un adolescent." Danemark René Redzepi ""Dormez bien chef, et merci pour cette vie de travail et d'inspiration"
La devise du Chef Paul Bocuse "recevoir quelqu'un, c'est se charger de son bonheur".
Au niveau de la Coupe du monde de Pâtisserie, elle s'est tenue le 22 & 23 janvier. En compétition, il y avait 22 équipes composées d'un chef pâtissier, d'un chef chocolatier et d'un chef glacier . Le temps imparti était de 10 heures pour confectionner 3 entremets au chocolat, 3 entremets glacés aux fruits et 15 desserts à l'assiette et surtout la présentation de 3 pièces artistiques d'une hauteur de 125 cm en sucre tiré, en glace hydrique sculptée, et la dernière en chocolat. Le thème retenu cette année, le rock'n'roll.
Cette année encore, au terme de + 50 sélections nationales et 4 sélections continentales (Coupe Afrique, Coupe Europe, Asian Pastry Cup, Copa Maya), 22 équipes du monde entier se sont qualifiées. L'équipe française est souvent entraînée par des pâtissiers MOF. Les candidats doivent s'investir financièrement et personnellement souvent après les heures de travail pour atteindre le niveau de l'excellence exigé pour remporter ce concours.
En 2015, les italiens Emmanuele Forcone, Francesco Boccia & Fabrizio Donatone avaient remporté le titre de Champion du monde.
Ce concours a déjà sacré Quentin Bailly, Mathieu Blandin, Joffrey Lafontaine, Jordi Bordas Santacreu, Julien Alvares, Josep Guerola, Jérôme De Oliveira, Jérôme Langillier, Marc Rivière, Christophe Michalak, Philippe Rigollot et Frédéric Deville, ..... André Rosset, Olivier Bajard et Alain Rolancy.
Au niveau des nations très présentes au niveau des premières places, on peut citer le Japon, l'Italie, les Etats-Unis et la Belgique.
En 2017, la France remporte cette compétition avec l'équipe composée d'Etienne Leroy, Bastien Girard et Jean Thomas Schneider. Les éléments techniques imposés étaient présents et sublimés à travers la pièce représentant un guitariste, cheveux et cravate au vent, dont le blouson de cuir est en partie couvert de roses en sucre, accompagné d'un batteur en chocolat, torse nu et vêtu d'un jean.
La compétition a eu son moment de frayeur lorsque la pièce maîtresse sur le thème de Dracula de l'équipe suisse s'est brisée. Après un moment d'abattement, l'équipe s'est remobilisée pour recoller les pièces du loup garou. Au final le Japon est deuxième et la Suisse troisième de cette compétition internationale.
Le Concours International des Jeunes boulangers s'est tenu le mardi 24 janvier. Il a réuni 9 pays (Suisse, Suède, Danemark, Allemagne, Brésil, Hongrie, Espagne, Pays-Bas et la France). Chaque pays présente une équipe composée de deux membres, pour la France, Florian Gramond & Jérémy Girardeau sont à l’œuvre.
Chaque équipe doit réaliser les pièces de boulangerie imposées en prenant soin de peser chaque préparation. Au cours de l'épreuve, les membres du jury inspectent les pièces par rapport aux cahiers des charges et ils renseignent la grille d'évaluation du travail présenté. L'équipe allemande a été la première à terminer l'épreuve.
A l'écart, il est présenté des pièces d'art de boulangerie.
SIRHA Eurexpo - Entrée Visiteurs Boulevard des Droits de l'Homme 69500 Bron France
Ce salon est exclusivement réservé aux professionnels
Dates: du samedi 21 au mercredi 25 janvier 2017 de 9h00 à 18h00
En marge de ces évènements, un dîner de gala aura lieu à l'Hôtel de ville de Lyon sous la direction du Chef Michel Guérard secondé par les chefs Gérald Passedat, Riccardo Monco, Arnaud Donckele & Jordi Roca le mardi 24 janvier. Il est annoncé la présence de 180 Chefs étoilés de 26 pays pour déguster le menu de la Cuisine du Sud.
Sirha
Le salon du Sirha à Lyon avec une surface d'exposition d'environ 130.000 m² est l'un des évènements de la Gastronomie mondiale. On vient à ce salon professionnel pour découvrir et s'informer des nouvelles tendances et des nouvelles techniques à mettre en œuvre dans l'avenir.
L'implantation permet de présenter sur 11 secteurs comme l'équipement de la cuisine, les produits, la boulangerie - pâtisserie, les nouvelles technologies, les produits régionaux, ... + 3.000 stands. L'artisan et le commerçant des métiers de bouche, le restaurateur, ..... visualisent de manière très concrète les nouveaux ingrédients à utiliser, les nouvelles tendances décoratives à s'inspirer, les nouveaux outils à utiliser pour répondre aux nouvelles exigences de la réglementation en vigueur mais aussi à l'évolution des goûts de la clientèle.
Ce salon attire chaque année + 180.000 visiteurs. Dans l'espace réservé à la Boulangerie - pâtisserie, on remarque que la communication est réalisée par un visuel sur les principaux stands et que des chefs parfois MOF (meilleurs ouvriers de France) ne sont pas avares pour expliquer aux visiteurs leur technique. Dans le hall 4 s'est tenu la Coupe de France de la Boulangerie, le Concours international des Jeunes boulangers, .....
On remarque l'utilisation de présentoirs imposant pour mettre en évidence le produit.
L'espace du centre culinaire contemporain est réservé à l'innovation alimentaire pour répondre à des nouvelles exigences comme la cuisine sans allergène et le cuisine pour les personnes âgées. Le design culinaire est présent à travers une exposition sur une thématique. En 2017, la thématique est basée sur les relations entre les textes, les motifs et les nourritures.
Dans le hall 2.2, le village des métiers de bouche présentait à travers la présence des organisations professionnelles les professions de boulanger, de poissonnier, de boucher, de fromager, le métier à travers la présence de professionnels pour expliquer les filières de formation, les exigences et les contraintes, le besoin des filières.
Les produits présentaient étaient à l'honneur à travers un présentoir où chaque produit est la vedette.
Les Arts de la Table ne sont pas oubliés. Les grandes marques françaises et internationales présentent leurs dernières créations.
SIRHA Lyon 26 au 30 janvier 2019 Eurexpo Entrée Visiteurs Boulevard des Droits de l'Homme 69500 Bron France
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Le restaurant des Frères Roca, El Celler de Can Roca, à Gérone en Espagne est l'un des temples de la gastronomie mondiale. L'établissement a reçu 3 étoiles au Guide Rouge de Michelin, il a été nommé meilleur restaurant au monde par le magazine anglais 50 Best Restaurants et 6e dans la liste des 1.000 meilleurs restaurants au monde.
En conséquence, la demande est importante et il faut prévoir une réservation parfois sur liste d'attente sur un délai d'un an. Le système de la réservation fonctionne correctement, il est conseillé de maîtriser l'espagnol pour comprendre la procédure à suivre.
On reçoit un message de confirmation de la réservation quelques mois avant la date fixée pour bloquer définitivement la table.
Le Chef Joan ROCA s'est impliqué à maîtriser la cuisine traditionnelle catalane mais en lui insufflent la modernité à travers les techniques de la cuisine moléculaire, la cuisson sous vide et la cuisson à basse température.... Son frère Jordi ROCA s'est spécialisé dans la pâtisserie et son frère Josep ROCA dans la sommellerie.
Nous avions réservé notre table pour le vendredi 22 juillet 2016 à 13h. Le temps incertain sur Gérone nous a conduit à nous présenter sous un orage vers 12h, le personnel est venu nous chercher sur le parking avec un parapluie.
On nous installe rapidement à notre table et on nous présente la carte du menu, il y a deux possibilités, le 1er menu à 155 €, il est déjà complet au niveau de la proposition gustative, le 2e menu "Festival" à 195 € est impressionnant par la liste des émotions culinaires proposées.
On opte pour le menu "Festival" et on prend l'accompagnement des vins "Maridatges" avec l'apéritif maison à 90 €/personne.
Le choix de ce restaurant est guidé par l'envie de visualiser l'Art culinaire dans un restaurant gastronomique. Comment chaque proposition culinaire associe l'esthétique et le goût ?
Le personnel de service est prévenant et il n'est pas "guindé". On nous apporte notre apéritif avec une suite de petites préparations servies après que chaque convive est terminé sa dégustation.
A chaque fois, on nous explique la composition de la préparation à déguster.
Au niveau du visuel, les différentes présentations sont esthétiques et parfois surprenantes comme nous apporter un petit olivier sur la table pour que chaque convive prenne 2 olives. Il y a une vraie recherche sur une thématique et sur le visuel à utiliser pour faire voyager le dégustateur.
Le menu du chef pour propose de nous faire voyager à travers la cuisine du monde: la Thaïlande, le Japon, la Chine, le Pérou, la Corée
Au niveau du goût, la recherche gustative est moins flagrante. Il y a un vrai effort de la part du chef mais elle n'est pas souvent partagé par le convive. Par exemple, l'olive, elle était parfaitement représentée avec une enveloppe et à l'intérieur de l'huile d'olive. Après la dégustation de la 1ère, les personnes n'ont pas voulu manger la deuxième.
Sur le présentoir, on nous explique le parcours gustatif à réaliser. C'était intéressant mais sans plus. Ce qui a marqué les convives, c'était le travail minutieux en cuisine pour obtenir la réalisation de chaque élément de la composition.
A un moment, les convives se sont posés la question de savoir si on avait commencé le menu des entrées ou on était toujours à l'apéritif.
Attention, chaque photo "grossit" le met, en réalité c'est plutôt une bouchée au niveau de la quantité à déguster.
Maintenant à chaque préparation culinaire, on nous apporte un verre de vin. On nous explique le contenu de la préparation avec les différents ingrédients avec sa méthode de cuisson et une sommelière nous présente le vin à déguster.
Chaque met est servi avec une "assiette" originale. On sent le désir d'associer le visuel à la sensation gustative recherchée. On est étonné à chaque présentation de constater une composition artistique par une suite de petits détails. Il y a un travail d'orfèvre remarquable.
Au niveau du pain, on nous propose un assortiment d'une quinzaine de composition. On est agréablement surpris par certaines associations.
Par exemple, voici la salade verte. Elle comprend de l'avocat, du citron vert, du concombre, de la chartreuse, de l'oseille, du shiso vert, de l'estragon, de la roquette, de l'oxalis, un sorbet d'olive et de l'huile d'olive.
On nous sert une anguille fumée avec des cerises marinées sur un lit de noix de cajou et un beurre noisette. Ce met n'a pas soulevé l'enthousiasme des convives.
Le plat d'huîtres a été le met le plus surprenant du déjeuner. Nous sommes des Amateurs d'huîtres, et on est un peu désarmé devant cette déclinaison de l'huître. Les cinq huîtres sont cuisinées d'une manière différente. De l'avis général, il y a une recherche trop complexe sur l'huître. Il y a quelques pistes gustatives intéressantes mais le plaisir de retrouver la texture et le goût de l'huître n'étaient pas au rendez-vous.
Par contre, au niveau esthétique, le visuel est magnifique mais éloigné de l'évocation de l'océan par ce vert.
La langoustine à la sauce de fèves de cacao avec un mole noir au chocolat et une crème de crevette avec du coco et du cèpes. L'idée du présentoir est excellente.
On demande de nous retirer certains verres car il n'y a plus de place. Le plat de petits calmars avec une association de tempeh d'haricot blanc n'est pas un grand moment de gastronomie.
Le plat de la Gamba marinée au vinaigre de riz dans son jus de tête de gamba, les pattes de la gamba croustillantes dans un velouté d'algues et de phytoplancton n'a pas enthousiasmé les convives.
Le plat de la Raie rouge confite avec son jus de poivron grillé avec la rhubarbe était un excellent moment de la dégustation. L'accompagnement proposé était judicieux au palais.
Le dernier plat de poisson "la Dorade rose avec samfaina" était une belle composition artistique mais en bouche, le plaisir n'était pas au rendez-vous.
L'impression générale à ce moment du déjeuner est que la partie crustacé - poisson est très importante. De plus, une grande partie des plats proposés étaient basés sur le cru ce qui a fini par incommoder les convives.
Lorsque le 1er plat de viande est servi, il y a un soulagement réel à table.
Le Cochon de lait ibérique avec sa salade de papaye verte, du pamplemousse thai, de la pomme, du chili, du citron vert, de la noix de cajou avec une purée de tamarin et de shisho. Le plat est une grande réussite, la viande est très tendre, elle fond en bouche avec son goût particulier. La sauce proposée est intéressante à découvrir. Par contre, la portion est avalée en une bouchée !!!
L'Agneau avec sa purée d'aubergine et de pois chiche accompagnés avec deux tomates épicées nous a plu. La viande est cuite à la perfection mais l'esthétique n'est pas à la hauteur des attentes à ce niveau d'exigence artistique.
Déjà on nous sert le dernier plat de viande. Un dessus de palette de veau écarlate avec un accompagnement de fruits rouges confits, de poivron grillé, de merken, de shiso rouge, de pastèque à la braise et une béarnaise de betterave. Ce plat a été le moins apprécié de la suite de la viande. Au niveau esthétique, on n'est pas transporté, on est sur des tons rouges, ...
On est étonné lorsque le 1er dessert nous est servi à table. On comprend que la partie "Viande" est terminée.
Au niveau visuel, l'ensemble n'est pas très esthétique. Au niveau gustatif, il y a un arôme qui vous remplit le palais avec la fraîcheur de la glace.
Le 1er vrai dessert nous propose un visuel travaillé. Il y a une recherche sur les couleurs, sur les formes géométriques, sur la dimension des éléments de la composition avec une recherche de légèreté par l'élévation de la structure. Au niveau gustatif, on passe du chaud au froid pour obtenir une certaine complexité en bouche.
La sphère n'est pas très grande en réalité mais elle surprend par sa texture, sa transparence qui laisse apparaître des couleurs. Naturellement, on casse la sphère comme un œuf pour découvrir de contenu de l'intérieur.
On est surpris par l'abondance d'éléments à déguster. Au niveau gustatif, on ne ressent pas une émotion particulière en bouche.
Le dernier dessert est "la Boîte de cigares". Elle est composée de chocolat au lait, de prunes sèches, de feuille de tabac et de feuille de cacao. La présentation esthétique est discutable et au niveau gustatif, ce n'est pas un grand moment de gourmet. On sent présent l'amertume du tabac et du chocolat.
Au niveau des vins, on doit reconnaître que les choix sont judicieux. L'ensemble présenté est composé de 15 vins, on peut citer Do Ferreiro cepas Vella 10 D.O Rias Baixas, le château des Rontets les Birbettes en Pouilly Fuissé, Equipo Navazos Florpower Mas aca en vin blanc et le remarquable Madère d'Henriques & Henriques Malvasia 20 ans.
On nous propose de prendre le café en terrasse, mais il a pleut, en conséquence, on préfère rester à notre table.
Notre déjeuner se termine vers 16h30. Le soleil est revenu. En partant on aperçoit le chef de la cuisine qui parle avec sa brigade de service.
Restaurant EL CELLER DE CAN ROCA
Carrer Can Sunyer, 46
17007 Girona
Espagne
Tél: 972.22.21.57
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Le site est une vraie réussite architecturale. La rénovation du Fort Saint Jean dans le site du Mucem et de la Villa Méditerranée s'inscrit parfaitement. Il y a la continuité du temps entre la passé et le futur de la ville de Marseille. Ce lieu emblématique des marseillais à proximité de la Cathédrale de la Major et de l'arrivée des voyageurs par les ferries favorise la contemplation.
On traverse le MUCEM en se dirigeant vers le dernier étage et emprunter la passerelle au-dessus du Bassin J4. On marche vers le Fort Saint Jean. Attention, la brasserie n'est pas indiquée et la signalétique vous conduit au Restaurant "La Table" du Môle Passedat.
Le jardin des Migrations s'étend sur environ 12 hectares. Ce jardin Méditerranéen est composé uniquement de plantes du bassin de la Méditerranée.
Le bâti du Fort Saint Jean est parfaitement restauré. Ce lieu est magnifique, on peut se promener et profiter du calme de ce lieu enchanteur.
Sur la place principale, il y a l'Ecole de cuisine et la Brasserie du Mole Passedat. Le Chef Gérald Passédat officie au restaurant familial 'Le Petit Nice" au pied de la Basilique Notre Dame de la Garde où il a obtenu la 3e étoile du Guide Rouge en 2008. En 2013, il ouvre Le Môle Passédat sur l'ensemble du Mucem - Fort St Jean.
Les avis sont très partagés sur la qualité du restaurant La Table.
Le long du mur il y a des petits jardins potagers pour fournir des produits frais à la cuisine. On apprécie cette envie de cuisiner des produits frais.
La terrasse est bien située, il y a la possibilité de déjeuner à l'intérieur ou sur la terrasse. Le temps estival nous a conduit à déjeuner au soleil.
L'accueil est souriant et assez rapidement on peut passer sa commande. On remarque qu'il n'y a pas de menu ni d'entrée. Le choix se limite à une liste de plats et une liste de desserts. Cependant, le choix proposé pour les plats permet d'opter soit pour une viande soit pour un poisson.
On décide de goûter les viandes et les poissons. Après la commande, nous sommes servis après une attente d'environ 30 mn.
Au niveau de la viande, le carré de cochon est une belle réussite. La viande est épaisse et les légumes sont sélectionnés pour apporter au plat une belle sensation gustative.
Par contre, le poulet fermier n'est pas un grand moment de la gastronomie.
Au niveau des poissons, une spécialité du chef Gérard Passédat, les poissons étaient bien cuisinés. La daurade entière était délicieuse.
L'assiette de crustacés était bonne mais la quantité n'était pas au rendez-vous.
L'assiette du thon cru a été très appréciée. Le mariage en bouche était très plaisant.
Les desserts, dans l'ensemble la pâtisserie est correcte, la tarte au citron meringuée était parfaite.
En résumé, cette brasserie est correcte, le service est bien assuré et la cuisine propose des plats cuisinés avec des produits frais.
Au niveau des tarifs, au niveau des plats, il faut compter entre 19 et 22 € et au niveau des desserts, il faut compter entre 7 à 8 €.
Une anecdote: on s'était installé aux tables situées au bout de la terrasse. Une des convives a eu le plaisir de recevoir de la fiente de mouette, le patron a nettoyé rapidement les habits.
1 Esplanade du J4
Fort Saint Jean
13002 Marseille