Chaque année, le 8 décembre est la grande Fête des Lyonnais. La population participe à ce moment privilégié de la vie lyonnaise en mettant aux fenêtres les bougies .... la ville s'illumine.
BREF RAPPEL HISTORIQUE
En l'an 1638 la ville de Lyon et la Bourgogne sont touchées par une épidémie de peste. La ville de Lyon est décimée. En 1643 la peste est en train de décimer les différentes provinces. Le Sud de la France et le Dauphiné sont contaminés. L'infection se développe vers Lyon, les autorités de la ville sollicitent l'église pour protéger la cité lyonnaise. Les échevins font le vœu de monter chaque année à la colline de Fourvière pour prier si la ville est épargnée. Depuis cet épisode, chaque année le maire de Lyon remet un écu d'or à l'Archevêque de Lyon pour la bénédiction de la ville. Le premier Maire a ne pas respecter cette tradition séculaire a été Grégory Doucet élu du parti d'Europe Écologie Les Verts (EÉLV),
En 1832, le choléra est aux portes de Lyon. Les catholiques lyonnais demandent une intervention de la Vierge Marie pour protéger la ville.
En 1870, lors de l'occupation prussienne de la France, les bourgeois catholiques font le vœux de bâtir un nouveau édifice religieux pour honorer la Vierge si la ville est épargnée de l'occupation. L'avancée de l'armée prussienne s'arrête à Nuits Saint Georges à proximité de Dijon. En 1871, une souscription est ouverte pour réunir les fonds nécessaires à la construction de la basilique Notre Dame sur le site historique de Fourvière. En 1873, Mgr Ginoulhiac pose la 1ère pierre.
Depuis, chaque année, le 8 décembre, une procession religieuse part de la Cathédrale Saint Jean dans le quartier du Vieux Lyon, pour monter à la Basilique en empruntant l'escalier de 287 marches. Elle arrive sur l'esplanade.
Depuis l'esplanade, le panorama sur Lyon est spectaculaire. Au premier plan, on aperçoit le quartier du Vieux Lyon avec la Cathédrale Saint Jean, puis la presqu'île et en arrière plan, le quartier de la Part-Dieu avec ses tours.
LA FETE DES LUMIERES
L'édition 2023 se tient du jeudi 7 décembre au dimanche 10 décembre. Les thématiques sont développées autour des principaux parcours le centre-ville avec le Vieux Lyon et le Parc de la Tête d'Or.
A la Basilique Notre Dame de Fourvière, la programmation célèbre la Vierge Marie à travers différentes manifestations afin de faire partager aux fidèles un moment privilégié dans la prière et la contemplation.
Au niveau de la Mairie de Lyon, la carte permet aux visiteurs de situer les principales animations dans la presqu'île. Chaque année, les lieux emblématiques sont la place des Terreaux avec les façades de l'Hôtel de Ville et le Musée des Beaux Arts de Lyon, le parvis de la Cathédrale Saint Jean, la place des Jacobins, la place de la République. Au Parc de la Tête d'Or, il est planifié 5 animations.
Au niveau des animations, il est planifié le début de tous les "spectacles" à 19h & la fin à 23h du jeudi 7 au samedi 9 décembre. Le dimanche 10 décembre, les horaires sont de 18h à 22h.
Horaires du Parc Blandan: 17h30 - 21h30 Attention, les portes sont fermées 30 min avant la fin de chaque soirée.
Horaires du Parc de la Tête d'Or: animations ouvertes du jeudi au samedi de 19h à 23h; le dimanche de 18h à 22h. Attention, les portes sont fermées 30 min avant la fin de chaque soirée.
Parcours recommandé au centre-ville
Parcours dans le Vieux Lyon
Parcours au Parc de la Tête d'Or
Au niveau de la Solidarité, chaque année, il est organisé la collecte "Les Lumignons du Cœur" au profit d'une cause. Cette année, la collecte de 2 € pour chaque lumignon acheté ira au profit du Centre Léon Bérard dans ses travaux de recherche sur le Cancer.
A Lyon, il est difficile de circuler et de stationner son véhicule. Il est recommandé de stationner son véhicule dans les parkings relais et d'utiliser le réseau des TCL (métros, trams et bus). Il y a encore des places de stationnement gratuit en périphérie de la ville. Au niveau de la circulation, d’importants travaux sont entrepris pour prolonger les lignes de Trams. En conséquence, une partie du réseau routier est saturée. En novembre 2019, la nouvelle ligne de tram T6 a été ouverte au public entre Gerland et les hôpitaux Est de Lyon. La ligne de métro B connait d’importantes perturbations de circulation.
Il est recommandé de s'informer sur le site des TCL pour connaître les perturbations du trafic sur les lignes en circulation.
Notre reportage a eu lieu le jeudi 7 décembre dès 18h dans les transports en commun lyonnais. Nous sommes arrivés vers 18h45 à la station Bellecour. Au niveau de la température, il faisait environ 6°.
La foule s'était massée sur la place Bellecour en attendant 19h pour observer l'œuvre "Evanescent". Le public a pu contempler les sphères de l'extérieur avant de se diriger vers le Théâtre des Célestins.
La Place des Célestins est située à proximité. Sur place le public pouvait observer à l'extérieur l'oeuvre "Soleil de Nuit" de l'artiste Sébastien Lefèvre. Ce projet validé par la direction culturelle de la Ville de Lyon est représentatif depuis des années de la manière d'attibution des oeuvres sélectionnées.
Sur la fiche de présentation, on pouvait lire:
"Le vent et la lumière naturelle sont les grands ordonnateurs de cette installation qui invite à la contemplation. L’œuvre se compose de deux disques dos à dos, posés sur un socle noir qui fait office d’écrin. Sur chacun d’eux, des centaines de sequins qui, sous l’effet du vent, oscillent et nous offrent le spectacle d’une danse aux reflets multicolores, projetés sur les façades et le feuillage des arbres bordant la place. Le jour, la face A change au gré de la lumière traversant les nuages. La nuit, la face B devient un astre rayonnant. Émerveillez-vous en observant la danse des sequins et cette composition à la manière d’un peintre impressionniste !".
Sur le papier l'énoncé du projet peut paraitre séduisant, mais un essai en condition réelle aurait permis de constater la réalité que le public va découvrir ..... et quelle réalité !!!
En premier lieu, la fête des Lumières commence à 19h dans l'obscurité. La partie Face A n'a pas d'objet. La face B, le public devait s'extasier devant une œuvre impressionniste .... en réalité l'éclairage des faisceaux lumineux éblouissait plus ou moins le disque.
Après cette première désillusion, on se dirige vers la place de Jocabins où l'œuvre "L'Écrin des Jacobins" par le cabinet d'architecture de Pier Schneider & François Wunschel est projetée. Sur le papier, le projet est séduisant. On propose au public un jeu de faisceaux lumineux autour de la Fontaine où il y aura plusieurs instants féériques à observer.
Le spectacle commence avec la création d'une brume afin d'envelopper la Fontaine d'une certaine ambiance à l'aide de plusieurs jets.
Le spectacle est éblouissant, les faisceaux lumineux créent des structures éphémères lumineuses qui captivent le public.
Vers la fin du spectacle, les lasers dépassent la hauteur de la Fontaine pour s'élever dans le ciel vers l'infini. On observer un "ballet" lumineux qui transport le public vers des horizons féériques.
Après ce magnifique spectacle, on se dirige vers la place de la République où l'œuvre "Sign" conçue par les artistes Paul Vendel & Sandra de Wolf est placée sur le bassin d'eau. A l'observation, le spectacle d'un brasier placé le long du bassin avec ses reflets était intéressant, mais au bout de quelques instants l'intérêt est moins évident pour capter l'attention du public.
Notre périple continue vers le quartier Grolée où l'œuvre "Askliplon" de l'équipe composée d'Emilien Guesnard, Cédric Beron, Emeline Mourocq & Claire Lebeau est exposée. Elle n'a pas suscité l’intérêt du public. Le thème proposé était trop décalé par rapport à l'esprit de la Fête des Lumières.
Après être revenu sur la rue de la République en direction de l'Hôtel de Ville et de l'Opéra, on aperçoit l'œuvre "Planétoïdes" de David Lesort & Arnaud Giroud dans le ciel. Le public n'a pas été séduit par cette création. Dans le passé, les Lyonnais ont connu des installations plus majestueuses qui apportaient de la féérie dans le ciel.
Dans notre parcours, le public arrive à la hauteur de la place de la Bourse. Depuis des lustres, il est rare d'observer une œuvre artistique de qualité appréciée du public. Est-ce que l'année 2023 va être un excellent millésime ?
L'œuvre " Aj Vana Be" conçue par Alexandre Chemetoff est assez insignifiante, à oublier.
Le public continue sa marche vers la place Louis Pradel située à proximité de l'Hôtel de Ville et de l'Opéra. L'éclairage lumineux rouge apporte une atmosphère un peu féérique au lieu.
La Place Louis Pradel est assez dangereuse à parcourir de nuit. L'obscurité est un piège qui masque les petites marches d'un escalier géant. Il n'y a pas de système d'éclairage pour signaler les marches.
Au niveau de l’œuvre, "L'Homme qui marche face au vent" de Rémi Brun ne nécessitait pas un déplacement. On peut mesurer le décalage entre l'idée et sa exposition au public. L'info a circulé, il y a peu de personnes pour aller contempler cette œuvre.
L'accès à la place des terreaux se fait depuis des années par les rues du Bât d'Argent & la rue Mulet. Un service d'ordre est présent afin de faire respecter le parcours imposé.
A la hauteur de la Banque postale sur la rue du Président Edouard Herriot, il est organisé un filtrage afin de canaliser l'afflux du public sur la place des Terreaux en fonction de la programmation de l'œuvre "Cellulo/d". La sortie du public se fait par les rues Constantine & la rue d'Algérie vers les quais de Saône. Ce système de régulation des flux permet une évacuation assez rapide de la place en environ 15 min.
Au niveau de notre reportage, il a été décidé de photographier la projection avec trois points de vue. Le premier était en face de l'hôtel de Ville, le deuxième, en face du Musée des Beaux-Arts de Lyon et le troisième était situé vers la sortie de la place afin d'obtenir un visuel à la fois de la façade de l'Hôtel de Ville et la façade du Musée des Beaux-Arts.
Au niveau de l'œuvre "Cellulo/d" de Bruno Ribeiro, la projection était accompagnée par la musique de Rone. L'idée originelle était intéressante à exploiter dans la ville où est né le cinématographe. En mêlant les extraits des films des Frères Lumières à des compositions créées avec l'IA.
Au niveau technique, la projection est de mauvaise qualité. Le public n'a pas des images claires sur les façades de l'Hôtel de Ville et du Musée des Beaux-Arts de Lyon. Sur cette place, le public a rarement vu une aussi mauvaise création technique depuis plusieurs années.Il est étonnant que cette projection en condition réelle ait reçu un accord pour sa mise en œuvre sans exiger une amélioration de la projection !!!
Au niveau du contenu, la réinterprétation de plusieurs scènes par l'IA ne provoque pas l'enthousiasme du public. Le passage avec l'enneigement est plutôt réussi, le passage sur les travaux des champs manque de clarté ....
Le public était parfois perdu avec le manque de concordance entre la scène projetée sur la façade de l'Hôtel de Ville et la façade du Musée des Beaux-Arts de Lyon. Où étaient les scènes issues des films de Louis & Auguste Lumières et où étaient les scènes issues de l'IA ?
Le célèbre film de "L'Arrivée d'un train à la gare de la Ciotat" dans le lieu de villégiature de la Famille Lumières est traité par l'IA. Dans cette partie, le public est guidé par la colorisation des scènes, ce qui permet de situer l'œuvre de réinterprétation du thème.
Il est projeté des scènes bucoliques avec l'apparition d'images projetées de moments champêtres.
Le traitement de la danse est projeté sur les deux façades avec des séparations sur la longue façade du Musée des Beaux-Arts de Lyon. Le public s'est interrogé sur le traitement par l'IA avec différentes compositions sur la même scène.
Quelle utilité pour le public ?
Il est apparu à l'écran quelques textes commentés de l'Intelligence Artificielle (IA) sur la génération visuelle. Les instructions techniques générées par le code n'apportent rien à la projection publique.
La projection d'une séquence d'un film des frères lumières où il y a eu un traitement spécifique par l'IA sur quelques passages n'a pas eu beaucoup d'utilité pour le public.
La dernière image projetée est réservée à Louis & Auguste Lumières, les pionniers du 7e Art. Il n'est pas sûr qu'ils auraient cautionné ce type de montage à projeter en public.
Depuis plusieurs années, les Lyonnais applaudissent à la fin du spectacle afin de saluer le travail de l'artiste. Nous avons assisté à plusieurs séances, il n'y a eu aucun applaudissement !!!
En sortant à la fin du spectacle, notre équipe s'est orientée vers l'oeuvre projetée sur la façade du Mur de la Fresque des Lyonnais. En arrivant par la rue de la Martinière, on aperçoit un regroupement public qui observe "Re-dessine-moi des Lumières" des artistes Gilbert Coudène & Etienne Guiol.
Après avoir patienter, on arrive à se positionner correctement face à la façade sans avoir de gêne trop importante avec des arrivées intempestives de dernières minutes devant votre objectif photographique.
Le début du spectacle commence avec l'apparition au 1er étage de l'éclairage d'un appartement avec Guignol.
Il est projeté sur la façade un court métrage mettant en scène quelques personnalités régionales avec les rouages d'un antique projeteur cinématographique.
Après cette première partie, il est projeté une création artistique où le végétal est présent, puis on focalise le spectateur sur plusieurs scènes d'univers différents comme le défilé de mode, ... la danse.
Le public Lyonnais a été enthousiaste à l'évocation du Petit Prince de Saint Exupéry. Ce clin d'œil à la culture locale a su créer une atmosphère où la féérie de la poésie de cet auteur était appropriée à cette Fête des Lumières.
Dans la capitale mondiale de la Gastronomie, l'évocation à l'honneur de la cuisine comme un Art de vivre où les plats festifs accompagnent tous les évènements de la vie trouve un écho dans le public. À travers ce moment, on évoque le savoir-faire des Mères lyonnaises qui ont marqué de leur empreinte la cuisine des grands chefs lyonnais comme Paul Bocuse, ...
On aborde la dernière partie de cette projection. Les motifs floraux réapparaissent avec une végétation luxuriante.
Dans ce final, la projection d'une lionne a enthousiasmé le public. La dernière scène fait référence à la Fresque des Lyonnais en réinterprétant les personnages avec une certaine dynamique des personnages représentés.
Le public a applaudi pour saluer le travail artistique de l'équipe constituée autour de Gilbert Coudène & Etienne Guiol pour cette deuxième édition sur la façade du mur de la Fresque des Lyonnais.
Après cet agréable moment, la foule s'est dirigée vers la prochaine destination, la Gare Saint Paul dans le quartier du Vieux Lyon. En marchant sur le quai Saint Vivant, on aperçoit la passerelle St Vivant et la paroisse catholique Notre Dame de Saint Vivant.
On aperçoit le pont de la feuillée qui est situé dans l'alignement de la Gare Saint Paul. L'atmosphère dans la rue est bonne enfant, le vin chaud vendu ici et là est un élément indispensable comme les crêpes et les gaufres pour les enfants. Les agréables odeurs se dégagent des stands qui mettent en appétit la jeunesse dans les rues.
Aux abords de la rue Octavio Mey, on peut visualiser une foule compacte qui s'est entassée au pied de la gare Saint-Paul.Après un certain moment à patienter sur le quai de Bondy, on remarque que cette rue ne désemplit pas. Il est impossible de se frayer un chemin pour s'approcher de la gare pour profiter du spectacle.
En conséquence, il faut arriver à s'installer sur le pont à un endroit où il y a une certaine visibilité de la façade de la gare. Cependant, les nouveaux arrivants de la presqu'île devant l'impossibilité d'accéder à cette place ont décidé de tourner sur le quai de Bondy en direction du Temple de change. Ainsi, il est difficile de réaliser des prises de vue des différents spectacles "Life Before Life" de Pia Vidal, "Bangarang Manifesto" de Simon Lazarus 84, "Something Should be Happening" de Ludovic Burczykowski & "The Train of Thoughts" de Laurence de Wilde.
Après avoir parcouru le quai de Bondy vers le quai Romain Rolland, on profite de la vue sur la Saône avec les reflets sur l'eau des éclairages. La foule s'engage sur la rue vers la Place du Change. Après avoir patienter quelques instants, les nouveaux arrivants peuvent accéder à une place pour observer le spectacle "Flower Power" de Jean Pierre David.
La foule massée devant l'animation n'a pas été captive et réceptive au message véhiculé par les différents rythmes lumineux. On a observé rapidement un départ vers la Cathédrale Saint Jean. Le public s'est dispersé sur les rues en convergeant vers la rue Tramassac.
Depuis l'ouverture d'un spectacle sur la façade de la Cathédrale Saint-Jean, l'accès se fait par la rue de la Brèche. Elle donne un accès direct sur la place St Jean avec sa fontaine. Les habitués en attente de pénétrer vers la place avaient le réflexe de s'allonger sur la butte. A cette édition, le public a eu la surprise d'accéder à un barrage. Il fallait rebrousser son chemin vers la rue étroite des Antonins.
On pouvait entendre chez les personnes entassées dans cette ruelle des remarques acerbes en direction des responsables de ce fait. On put constater des malaises de certaines personnes à la sortie de ce goulot d'étranglement.
Le spectacle de la Cathédrale Sain Jean est toujours très attendu par le public. Il est l'un des points forts de chaque édition avec le spectacle de la Place des Terreaux. L'édition 2023 est assurée par deux artistes allemands avec "Kernel" avec pour projet:
" La magnétique façade de la cathédrale Saint-Jean, comme rarement vue et entendue ! Changement total de rythme, d’inspiration, de narration ! Bousculer, recombiner, déconstruire pour reconstruire, en découdre pour voir et percevoir plus en profondeur, transcender : un nouveau langage s’écrit ici. Lignes rompues, saccades, exploration, non-conformisme et sobriété : on se prête à ce parti pris artistique. Il secoue, interroge et réveille."
Le public assiste aux défilés des projections avec une sonorisation imposante. Après un début classique sur l'exploitation des éléments architecturaux de la façade, on assiste à la projection de formes géométriques comme le rond, ...
Après les formes élémentaires, il apparait des volumes ici et là, parfois en exploitant la rosace .....
A cet instant du spectacle, le public ne ressent pas une cohérence dans un récit. Il y a une suite incohérente avec des passages avec un minimum d'éléments et des passages où il y a un éclairage surabondant ... puis des effets décoratifs .....
La projection d'un grand cercle imaginé avec deux aiguilles animées par un mécanisme comme dans une horloge ....
La projection de l'intérieur de la nef suggéré par les images est sans doute la partie la plus intéressante de Kernel. On regrette que ce travail n'ait pas été approfondi dans un récit cohérent en s'inscrivant dans l'histoire du lieu de prière.
A partir de la 1ère construction d'éléments architecturaux projetés, on vient superposer des formes simples géométriques utilisées par les architectes du Moyen Age.
La projection de quelques images sur la digitalisation n'apporte rien à la scénographie du projet !!!
Dans la dernière partie, on repart sur une séquence de la construction et la déconstruction d'éléments géométriques sur les éléments architecturaux de la façade.
Une personne âgée a eu un malaise. Le service de la Croix Rouge est intervenu pour son évacuation sur une civière en se frayant un passage vers la sortie.
En résumé, l'œuvre Kernel n'a pas suscité l'enthousiasme du public. Aucun applaudissement à la fin de sa projection. Elle ne restera pas dans les annales des spectacles projetés à la Cathédrale Saint Jean.
Après la fin du spectacle, le public suit l'indication projetée de la flèche pour se diriger vers la sortie en direction de la place Edouard Commette, puis du pont Bonaparte.
Sur le quai Romain Rolland, il est projeté l'œuvre "Ceux du Fleuve" de l'artiste Franck Dion. Une partie de la foule se positionne sur le pont Bonaparte pour l'observer, mais la vision n'est pas idéale. Il faut se positionner sur le quai des Célestins afin d'être en face. Il est environ 22h30, il faut patienter pour prendre son tour. Au bout de 15 min, on arrive à se faufiler pour atteindre le parapet, l'angle n'est pas idéal,mais il permet une meilleure vision que sur le pont.
La création "Ceux du Fleuve" projetée à proximité de la Saône a permis de jolis reliefs sur l'eau. Le récit dessiné entraine le public vers le royaume des songes où des créatures imaginaires évoluent au fil de l'eau.
Notre parcours se termine avec un retour sur la place Bellecour. A cette édition, une seule partie a été aménagée pour l'œuvre "Evanescent" de l'Atelier Sisu. Au niveau de l'animation, le public était invité à déambuler dans cet espace à travers les bulles. La projection des couleurs illuminées était rythmée. Au niveau esthétique, l'ensemble était intéressant à observer.
On termine ce tour d'horizon de l'édition 2023 par un lieu peu fréquenté, la place du 8 mai 1945 le long du Bd des Etats-Unis à proximité de l'arrêt Beauvisage CISL.
L'Œuvre "Gazouillis #2" est placée sur une partie de la superficie du marché des États-Unis. L'artiste appelé BIBI collabore avec les structures éducatives et associatives avec des personnes handicapées afin de réaliser avec des déchets (bouchons, bidons, ..) des objets artistiques.
En résumé, le millésime 2023 est une petite année. L'entre soi de la direction culturelle de Lyon et des instances politiques locales de la Mairie de Lyon a abouti à se pauvre résultat où la créativité est de plus en plus absente.
On entendait ici et là dans le public des remarques sur les spectacles remarquables organisés dans des villes française et européennes. Lyon, la cité pionnière dans les illuminations n'a pas su évoluer. Elle vit sur une renommée, mais pour combien de temps ?
Sur le parvis de la Basilique Notre Dame de Fourvière, il est projeté sur la façade la 2e édition du spectacle "Fourvière, la Région des Lumières". La 1ère édition a été vue par environ 1 million de personnes.
Ce spectacle d'environ 20 minutes véhicule l'Histoire de la Ville de Lyon depuis l'Antiquité avec un tableau sur la construction de la Basilique en l'an 1872. La sonorisation est assurée avec des voix de l'Opéra de Lyon & des instruments de l'Orchestre National de Lyon.
Basilique Notre Dame de Fourvière 8 Place de Fourvière 69005 Lyon Tél: 04.78.25.13.01 E-mail: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Horaires: du 14 au 30 décembre les jeudis, vendredis & samedis de 18h30 à 21h30
Tarif: gratuit