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Le Vol en planeur

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Un vol en planeur c'est utiliser les courants ascendants pour monter en altitude. Il faut une certaine expérience du "terrain" pour évoluer en l'air avec des planeurs. On se rapproche du vol de l'oiseau, on doit rechercher les "trous d'air" pour monter en altitude parfois à + 1800 mètres. On longe les falaises et on ressent à chaque instant les différents courants porteurs. Un planeur atteint la vitesse entre 80 km/h et 100 km/h.

Cette expérience à vivre s'est concrétisée avec la société Aeroslide située en Savoie. La veille du jour "J", il faut reprendre contact pour confirmer le vol selon l'état de la météorologie.

Le temps est spendide, il y a un super soleil avec une température de +30° au sol. Le 1er vol a lieu à 14h.

Notre moniteur, Patrick, nous explique rapidement les bases du fonctionnement du planeur. Cependant, il nous rassure toute de suite, nous n'aurions rien à faire en vol, c'est le moniteur qui oeuvre à la manoeuvre au cours du vol. Il nous précise que son planeur est équipé d'un petit moteur de 50 cm3 pour faire décoller le planeur. Cette solution est préférable pour les novices qui évite le décollage au treuil. Il y a moins de "G" à la phase de décollage.

Le moniteur nous explique la position à prendre pour rentrer dans le cockpit et s'installer dans le siège avec le pédalier de commande.

Le moniteur faire le check-list au démarrage et il prévient la tour de contrôle de l'aérodrôme de son plan de vol. Il reçoit le feu vert pour se mettre en attente sur la piste de décollage.

Au cours de l'attente, on voit s'affairer le personnel de l'aérodrôme autour des différents planeurs. Au décollage, il y a des planeurs qui sont tirés par un avion, d'autres qui optent pour le décollage au treuil.

Notre tour approche, le moniteur vérifie à nouveau les instruments, tout est Ok, le moniteur accélère le moteur pour accroître la vitesse sur la piste d'envol. Plein gaz, on atteint la vitesse de décrochage, on monte rapidement dans le ciel.

On est balloté au cours de la phase d'ascension. On ressent la pression atmosphèrique sur le corps. On est surpris par les trous d'air qui font faire des embardées au planeur. Le moniteur maîtrise la situation. Il pilote son planeur vers le point repéré au sol par rapport aux autres planeurs dans le ciel. Maintenant nous sommes à l'endroit identifié. La dépression est bien présente, le moniteur coupe son moteur, maintenant nous sommes en mode planeur.

On apprécie l'arrêt du moteur bruyant malgré le casque sur les oreilles. On retire le casque pour profiter complètement de ce moment privilégié. On est assez surpris du bruit occassionné par le frottement de l'air sur la structure du planeur. On étouffe dans le cockpit !!!

Planeur a atteint l'altitude de 1800 mètres. Le point de vue est magique. On voit la chaîne des Alpes avec le Mont Blanc.

Au cours du vol, le pilote doit surveiller ses instruments pour adapter ses manoeuvres aux différents circonstances. Il est en recherche permanente des courants d'air, il vole en cercle comme un oiseau pour profiter de la force de l'air sur les ailes pour le faire remonter. Cette manoeuvre prend un certain temps. Cependant, un planeur en altitude se déplace presque à 90 km/h.

Après une phase d'adaptation, on commence à mieux comprendre les exigences du pilotage d'un planeur et à profiter du paysage.

On commense à s'habituer à raser les flancs de montagnes pour prendre de l'altitude.

Le moniteur attire mon attention sur un troupeau de vache en alpage. On fera quelques passages pour mieux les observer en prenant de la hauteur.

Le moniteur décide de voler vers une autre chaine de montagne. On a apperçu le lac d'Annecy, le lac du Bourget. Lorsque nous sommes en vol en déplacement en ligne droite, notre altitude baisse régulièrement. Il est important de repérer dans le ciel les éléments météorologiques qui annoncent les perturbations. L'art du vol en planeur consiste à profiter de ces éléments pour voler d'un point à un autre.

Le moniteur surveille en permanence son cadran "anticollision" pour éviter de percuter un autre planeur à la même altitude.

Au bout d'un heure de vol dans le ciel, il est temps de préparer l'approche de l'aérodrôme de Challes les Eaux. Le pilote étudie les planeurs en approche, puis il prévient la tour de contrôle de son approche pour un atterrissage.

Le pilote se met en ligne pour procéder à l'atterrissage. Il sort le train et il ouvre les volets sur les ailes pour freiner le planeur. La vitesse chute rapidement, on ressent le contact des roues avec la piste, à la fin on pousse l'engin pour le parker.

En résumé, l'équipe du reportage ne regrette pas cette expérience, avec le vol en planeur on approche le rêve de l'homme de voler comme un oiseau. Cependant, on ressent des sensations liées à la pression atmosphèrique et aux trous d'air qui tempèrent l'envie de recommencer.

Coût de la prestation: formule 1h10 de vol ....... 200 € ttc

AEROSLIDE avenue de Chambéry 73190 Challes les Eaux tél: 06.11.40.07.94 (Patrick) 04.50.44.32.14  e-mail: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Lu 9344 fois Dernière modification le dimanche, 27 décembre 2015 09:12

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